Labels alimentaires : des «promesses non tenues»

  • 29/09/2021
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Selon « Que choisir », s’appuyant sur deux analyses publiées et produites par Greenpeace France, le WWF France et le BASIC d’une part et l’UFC-Que Choisir, il existe « de grands écarts entre les promesses et la réalité ». L’étude, qui croise l’analyse des cahiers des charges et des études d’impacts, montre que « de nombreuses démarches alimentaires ont des bénéfices socio-économiques et environnementaux différents de leurs intentions affichées ».
Greenpeace France, le WWF France et le BASIC demandent une révision des conditions de certification (cahiers des charges, exigence des contrôles…), et que l’attribution des aides publiques aux différents labels soit conditionnée à une réelle garantie concernant les impacts environnementaux et socio-économiques.
 

Revoir la loi Egalim


En conséquence, Greenpeace France, l’UFC-Que Choisir et le WWF France demandent notamment que les pouvoirs publics :
  • conditionnent le soutien public aux impacts des démarches et non à leurs intentions affichées ;
  • révisent les démarches identifiées comme “durables” dans la loi EGalim et dotent la commande publique de plus de moyens financiers ;
  • intègrent des critères de durabilité environnementale et socio-économique dans les démarches faisant l’objet de valorisation publique tout en renforçant le contrôle du contenu des cahiers des charges ;
  • révisent la gouvernance des signes officiels (études d’impacts publiques, exigence des contrôles, etc.) en élargissant la représentation de la société civile dans l’élaboration et la gestion des labels.

"Que choisir" « Labels alimentaires et signes de qualité - Promesses non tenues : une révision s’impose !»

A relire sur achatpublic.info :