L'achat hospitalier lutte contre tous les virus !

  • 24/02/2022
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L'union des Hôpitaux pour les achats ( UniHA) se place à la pointe de la lutte contre la cybercriminalité. 

Le groupement de commande hospitalier vient de conclure un marché "visant à prévenir, accompagner et assurer les hôpitaux contre le risque cyber". 

Au terme d'un dialogue compétitif le marché a été attribué à la société SHAM. 

Un besoin fort pour le secteur hospitalier

L'UniHA insiste sur le fait que le secteur hospitalier représente une cible privilégiée pour les cyber attaques : "Les établissements de santé sont particulièrement exposés au risque cyber, qu’il s’agisse d’actes malveillants (60 % des accidents déclarés en 2020 selon le rapport public du numérique en santé) ou d’origine accidentelle. Les risques se multiplient avec la digitalisation du parcours patient, l’explosion du nombre de technologies médicales connectées, voire interconnectées. L’encouragement à échanger numériquement des informations nominatives attire les convoitises". 

Trois axes pour un marché complet 

Le groupement a défini trois priorités dans le cadre de ce dialogue compétitif: 
  1. Prévention : "pour anticiper, réduire l’exposition et éviter les risques en capitalisant sur un diagnostic complet des systèmes d’information, une analyse du risque cyber sur mesure et par la formation des équipes"
  2. Assurance : "pour se protéger et limiter l’impact, grâce à un contrat d’assurance des dommages et intérêts et la responsabilité civile, si le risque venait à survenir".
  3. Accompagnement : "organisation et accompagnement dans la gestion de crise en bénéficiant de l’aide d’experts, et dans un plan de réduction des risques"
Charles Guépratte, président d’UniHA et directeur général du CHU de Nice, revient sur la réussite de ce projet aux multiples volets:
« Ce marché totalement novateur se place au service de nos patients et de leur sécurité. Il fournit aux hôpitaux un plan de gestion de crise complet, destiné d’abord à éviter d’être la cible d’un risque cyber, quelle qu’en soit la nature, puis à être protégé en cas d’accident ou d’attaque. Il fallait bien sûr que cette offre comporte aussi un contrat d’assurance spécifique, couvrant les dommages causés par l’attaque sur les actifs de l’établissement mais également sur les pertes d’exploitation et les dommages causés sur des tiers. »
 
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YD