Arthur Chapron : « Les acheteurs doivent oser la R&D »

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Beaucoup de fausses idées circulent sur la commande publique innovante. Tel est l’avis d’Arthur Chapron, qui en fait son sujet de thèse sous la direction de Florian Linditch à l'université Paul Cézanne (Aix-Marseille III). Spécialiste des montages contractuels européens d’innovation, il nous présente les différentes procédures d’achats existantes dans ce domaine. Si le partenariat d’innovation (PI) est la procédure plus connue des acheteurs français, elle n’est pas la seule. Le PCP (pre-commercial procurement) et le PPI (public procurement of innovation), moins familiers que le PI, peuvent aussi répondre à certains besoins des personnes publiques, et de façon plus simple.

achatpublic.info : Pourriez-vous expliquer les différentes formes d’achat public innovant qui existent  aujourd’hui ? Arthur Chapron : « Il faut distinguer deux cas : les achats directs, d’une part, qui consistent à acheter une nouveauté, et les achats indirects, d’autre part, pour lesquels la personne publique participe en tout ou partie à l'élaboration du nouveau produit. Cette deuxième catégorie se divise

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